SOMMAIRE
Historique
Conception d'une
moto
Le cadre
Le moteur
La transmission
LIENS
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Motocyclette
n. f. Véhicule terrestre motorisé à
roues, souvent appelé " moto ",
susceptible de transporter une ou deux personnes.
La capacité de transport d'une moto peut être
augmentée en lui accolant
latéralement un side-car, caréné,
supporté par une roue tournant
librement, et pouvant recevoir un passager supplémentaire
et des
bagages.
Historique
La première motocyclette considérée
comme telle fut réalisée par
Hildebrand, en 1892 ; mais, dès 1855, des tentatives
de motorisation
d'une bicyclette avaient été effectuées.
Ce véhicule était en fait dérivé d'un
tricycle à moteur conçu par l'Allemand
Karl Benz, dans lequel un moteur
bicylindre transmettait le mouvement, par l'intermédiaire
d'une bielle, à la
roue arrière. Un peu plus tard, l'Italien Bernardi
réalise un engin similaire,
mais, cette fois, avec une transmission par courroie.
En 1885, l'Allemand
Gottlieb Daimler monte un moteur sur une bicyclette en
bois, et le
Britannique Edward Butler construit un prototype de moto
en métal. Dès
1896, les frères Werner, Français d'origine
russe, reprennent la solution
de Bernardi, sur un cyclomoteur encore doté d'un
pédalier. Ils baptisent
leur modèle du nom de " motocyclette ". Il faut
arriver aux années
précédant la Première Guerre mondiale
pour que la moto adopte sa
forme pratiquement définitive, généralisant
notamment la transmission
par chaîne. Le nouveau véhicule s'améliore
au fil des années et, à partir
des années 1930, il est devenu un engin abordable
et populaire ; le
moteur développe davantage de puissance, à
cylindrée donnée, et
s'améliore techniquement ; la suspension avant,
puis arrière se
généralise.
Après la Seconde Guerre mondiale, alors que se
développe la grande
industrie automobile européenne et japonaise,
s'instaure la production
en série ; une vaste gamme de motocyclettes est
offerte, dont la cylindrée
est de 125 cm3 au minimum et peut dépasser 1 000
cm3, avec une
puissance toujours croissante et une vitesse de pointe
toujours plus
élevée.
Parallèlement à la moto se développe
en Europe, au lendemain de la
guerre, le cyclomoteur ; sorte de bicyclette motorisée,
le cyclomoteur est
propulsé par un moteur auxiliaire de moins de
50 cm3, et rencontre un
grand succès.
Simultanément, les Italiens inventent le scooter,
sorte de moto carénée
pourvue de grosses roues de petit diamètre, propulsée
par un moteur
dont la cylindrée ne dépasse pas 150 cm3.
Le marché moderne des motocycles s'est d'abord
développé dans ses
extrêmes. La percée du cyclomoteur a été
spectaculaire. Le scooter,
après une disparition momentanée due, en
grande partie, aux tarifs
d'assurance qui le touchaient, fait une réapparition
remarquée et, comme
le cyclomoteur, se révèle économique
et pratique ; sobre, peu
encombrant, c'est un excellent moyen de déplacement
urbain. À l'opposé
de ces petites cylindrées, on trouve les grosses
motocyclettes dont la
cylindrée dépasse 1 000 cm3. Elles sont
l'objet de recherches poussées
et offrent aux motocyclistes, grâce à une
technologie sophistiquée, des
performances impressionnantes, qui semblent parfaitement
inutiles et
dangereuses, sauf en compétition ou pour l'équipement
de la
gendarmerie et de la police.
Les années 1970 ont été marquées
par l'arrivée en force des produits
japonais, qui, en peu de temps, ont supplanté
les motos européennes,
jusqu'à faire pratiquement disparaître l'industrie
britannique, longtemps à
l'avant-garde dans cette spécialité. Il
est curieux de constater que les très
grosses motos, fer de lance de l'exportation japonaise,
sont interdites au
Japon.
Conception d'une moto
Une moto est le résultat de l'assemblage de nombreuses
pièces
mécaniques, qui, une fois réunies, forment
un véhicule rationnel.
Le cadre
La pièce maîtresse d'une moto est représentée
par le cadre. Véritable
ossature métallique, celui-ci se présente
généralement sous la forme
d'une structure tubulaire ; ce qui n'exclut pas la présence,
sur certains
modèles, d'éléments en tôle
emboutie. Le cadre a de nombreuses
fonctions : tout d'abord, réunir les deux roues
(la roue avant, directrice, et
la roue arrière, motrice) ; accueillir le moteur
et la boîte de vitesses ;
enfin, supporter le pilote. Soumis à des contraintes
variées, le cadre doit
présenter une rigidité parfaite, afin de
parer à toute déformation
susceptible d'altérer la tenue de route. Si la
première qualité d'un cadre
est sa rigidité, la seconde est la légèreté,
deux impératifs qu'il est difficile
de concilier et qui conduisent à des types de
réalisations très différents.
Dans tous les cas, le cadre relie l'axe d'articulation
de la fourche,
constitué par la colonne de direction, à
l'axe d'articulation du bras
oscillant de la suspension arrière, en contournant
le moteur par des
tubes qui passent au-dessus et au-dessous de lui. Ce
cadre a deux
prolongements à ses extrémités :
à l'avant, la fourche, articulée et
télescopique, qui guide la roue avant, et qui
est reliée au cadre par un
tube pivotant dans la colonne de direction ; à
l'arrière, le bras oscillant.
Ces deux éléments - la fourche et le bras
oscillant - constituent les
organes de suspension de la moto.
Le moteur
Le cadre est conçu pour recevoir un certain type
de moteur. La
motorisation d'un deux-roues, qui appelle un nombre de
solutions
encore plus élevé que pour une automobile,
explique la grande variété de
cadres proposée. Les moteurs de motos sont donc
très nombreux.
Citons à titre d'exemples : le monocylindre ;
le bicylindre (parallèle, en V
ou à plat) ; le tricylindre en ligne ; le quatre-cylindres
(en ligne, vertical ou
à plat) ; le six-cylindres en V. Les premiers
moteurs monocylindres
avaient promu le moteur à deux temps. La généralisation
des moteurs
multicylindres a rétabli définitivement
la suprématie du quatre-temps.
Sur les moteurs à quatre temps, la distribution
est presque toujours à
soupapes en tête ; ces soupapes sont commandées
par l'intermédiaire
de tiges et de culbuteurs, ou, tout simplement, par un
ou deux arbres à
cames en tête. La lubrification d'un moteur à
deux temps se fait par l'huile
additionnée à l'essence (dans une proportion
de 2 à 5 %) ; dans un
moteur à quatre temps, l'huile est injectée
dans le moteur par une
pompe, qui puise l'huile soit dans le carter-moteur,
soit dans un réservoir
d'huile indépendant ; dans ce dernier cas, la
lubrification est dite " à
carter sec ". Ces moteurs sont généralement
refroidis par air, mais
quelques-uns le sont par circulation d'eau. La moto porte
un réservoir de
carburant, qui surplombe le moteur et que le conducteur
serre entre ses
jambes, comme s'il était à cheval ; l'alimentation
du moteur est confiée à
un ou plusieurs carburateurs.
La mise en route du moteur s'effectuait toujours, autrefois,
à l'aide d'un "
kick ", sorte de levier extérieur actionné
au pied. Le démarreur électrique,
dont la commande se trouve sur le guidon, se généralise,
surtout sur les
grosses cylindrées.
La transmission
La transmission du mouvement à la roue arrière
s'effectue en deux
étapes : la transmission du mouvement du moteur
à la boîte de vitesses,
ou transmission primaire, et la transmission du mouvement
de la boîte
de vitesses à la roue arrière, ou transmission
secondaire. La
transmission primaire s'effectue par chaîne ou
par pignons. La
transmission secondaire est confiée à une
chaîne ou à un arbre de
transmission ; dans ce second cas, on dit que la transmission
est
acatène (sans chaîne). La boîte de
vitesses comprend 4, 5 ou 6
rapports ; elle se manoeuvre au pied gauche, grâce
à un sélecteur.
Par ailleurs, avec le pied droit, on actionne le frein
arrière. À la main
gauche se situe le levier d'embrayage. À la main
droite, on trouve le levier
qui agit sur le frein avant et la poignée tournante
qui commande les gaz.
Les freins restent souvent à tambour sur les motos
tout terrain, alors que
les freins à disque se généralisent
sur les modèles de tourisme et de
compétition.
L'équipement électrique comprend un phare
avec code, des indicateurs
de direction (non obligatoires), un feu arrière,
un feu " stop ", et parfois,
pour les motos portant des bissacs de grand gabarit,
des feux de
position. La réglementation française oblige
les motocyclistes à allumer
leurs codes, même de jour.
Par rapport à la moto de tourisme, la moto tout
terrain, et en particulier la
moto de cross, diffère dans sa conception : cadre
renforcé pour
supporter toutes les contraintes du terrain ; débattements
beaucoup plus
importants (de l'ordre de 300 mm) ; moteur généralement
monocylindre,
très puissant ; échappement spécial
; pneus à pavés adaptés aux
terrains mous.
Voir aussi : http://www.webencyclo.com/
(c) Editions Atlas
1999
Les cycles TERROT
à Dijon
http://terrot.dijon.free.fr/Affiches.html
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