Le service incendie de la Ville de Paris
1884-1897
![]() Encyclopédie Larousse - 1903 |
Sommaire
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... On construit aussi une pompe à vapeur du système Krebs, mais dont le poids, le débit, la consommation et le prix se trouvent à peu près également réduits de moitié. Elle a l'avantage de pouvoir être traînée par deux hommes et a été adoptée dans plusieurs villes de province. » . «Un homme peut demeurer coiffé du casque [respiratoire] fort longtemps, surtout si l'air frais est amené d'une façon ininterrompue et automatique, comme c'est le cas avec le compresseur Krebs. » . « Quant au fourgon électrique, actuellement en essai, il ne diffère guère du "départ attelé", abstraction faite du mode de traction, que par la disposition des banquettes. » ![]()
- État actuel - Service d’incendie - Postes de ville - Service des officiers-ingénieurs - Organisation des secours en eau sur la voie publique - Télégraphie et Téléphonie - Avertisseurs - Avertisseur privé téléphonique - Casernes et postes de sapeurs-pompiers - Service dans les théâtres - Budget de la défense contre l'incendie ![]()
- L'échelle électrique automobile - Le casque respiratoire et l'«obus à air » - La catastrophe du Métropolitain et l'ignifugation des matières
- Le casque du pompier
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ENCYCLOPÉDIE MUNICIPALE DE PARIS C’est en 1705 que fonctionnèrent pour la première fois, à Paris, les pompes à incendie. Elles furent introduites en France par François du Mouriez du Périer (aïeul du général), auquel le Roi accorda les fonds d’une loterie pour l’achat et l’entretien de vingt pompes destinées à Paris. Le 23 février 1716, du Mouriez fut nommé Directeur des Pompes et mis à la tête d’un personnel spécial.
LES SAPEURS-POMPIERS
1902Cette organisation rudimentaire, bien que sans cesse perfectionnée, dura jusqu’au Consulat qui créa le bataillon des sapeurs-pompiers en 1801.
Enfin par décret du 27 avril 1850, le bataillon des sapeurs-pompiers de la Ville de Paris fut réorganisé sur des bases nouvelles.
Voici les principales dispositions de ce décret.
… Décret du 27 avril 1850 portant organisation du nouveau bataillon
des sapeurs-pompiers de la ville de ParisTitre II
OrganisationArt. 6 – Le capitaine ingénieur a autorité sur tous les hommes du bataillon.
…Titre V
Service contre l’incendie…
Art. 47 – Chaque année, avant l’établissement du budget prescrit par l’art.22 ci-dessus, le Préfet de Police fait connaître au conseil d’administration du corps la nature et le nombre des objets devant composer, pendant l’année suivante, le matériel du service contre l’incendie. Il reçoit à cet effet les propositions du chef de bataillon et du capitaine ingénieur, et s’éclaire, d’ailleurs, des renseignements donnés à cet égard par les inspections périodiques ou éventuelles.
…Décret du 5 Décembre 1866
Un décret du 5 décembre 1866 a constitué le corps des sapeurs-pompiers en un régiment de deux bataillons à six compagnies chacun.
ÉTAT ACTUEL
Par décret du 28 avril 1892, les cadres du corps des sapeurs-pompiers de la Ville de Paris ont été constitués comme suit :
État-Major
Officiers Chevaux Colonel 1 2 Lieutenant-colonel 1 2 Chefs de bataillon 2 2 Major-ingénieur ou Major exclusivement
(En aucun cas, il ne pourra y avoir deux ingénieurs revêtus en même temps du grade d’officier supérieur)1 1 Ingénieur du grade de capitaine ou de chef de bataillon 1 1 Ingénieur adjoint du grade de lieutenant ou de capitaine (facult.) 1 » Capitaines adjudants-majors 2 2 ... ![]()
RÉSUMÉ PAR GRADE
52officiers 185sous-officiers dont 173 pouvant servir comme rengagés ou commissionnés (douze emplois de sous-officiers étant réservés à des militaires non rengagés). 290caporaux. 1.189sapeurs. 36clairons. 24enfants de troupe. 15chevaux. FONCTIONNEMENT
Donc, le régiment de sapeurs-pompiers de Paris est institué spécialement pour le service de secours contre l’incendie.
Ce régiment, dont les dépenses demeurent à la charge de la Ville de Paris, est placé dans les attributions du Ministre de la Guerre pour tout ce qui concerne son organisation, son recrutement, le commandement militaire, la police intérieure, la discipline, l’avancement, les récompenses, les gratifications et l’administration intérieure.
Mais le service de secours contre l’incendie s’exécute sous la direction exclusive du Préfet de Police.Répartition de l’Effectif
L’état-major du régiment est installé au n°9 du boulevard du Palais ; les 12 compagnies sont logées dans douze casernes et onze postes centraux (ces derniers doivent être portés à douze) disséminés sur la surface de Paris et qui ont chacun une portion de cette surface placée plus directement sous leur protection.
Service d’incendie
Au point de vue de l’incendie, la surface de Paris est divisée en vingt-quatre zones de protection délimitées par des périmètres en rapport avec la densité de la population.
Dans chaque périmètre est installé un centre de secours auquel aboutissent les avertisseurs téléphoniques (de 20 à 25 environ) et qui est pourvu d’un parc technique de 4 voitures à 2 chevaux : fourgon, grande échelle, fourgon auxiliaire, pompe à vapeur.
12 centres de secours sont installés dans les casernes, correspondant aux 12 compagnies du régiment. L’instruction se fait dans les casernes.
12 autres centres de secours, intercalés entre les casernes, sont appelés postes centraux. Ils sont construits uniquement en vue de l’incendie.
Le personnel de chaque poste central est fourni par une caserne, de sorte qu’une compagnie est répartie en deux périmètres.
Le poste central doit loger, outre les sapeurs de garde envoyés journellement par la caserne, un personnel instruit, à demeure, et composé d’un adjudant chef de poste, d’un sergent sous-chef de poste, de 3 mécaniciens, de 3 chauffeurs et du nombre de conducteurs nécessaires.
Le personnel de garde de chaque centre de secours comprend, un chef de piquet, officier ou adjudant, 3 sous-officiers, 26 caporaux ou sapeurs
En cas d’appel, le centre de secours qui reçoit l’avertissement fait partir immédiatement une ou deux voitures et prévient aussitôt le centre de secours le plus rapproché du sinistre après lui.
Les centres de secours sont appelés à s’entr’aider mutuellement pour l’extinction des incendies. Ils ne se dégarnissent pas, en principes, de plus de la moitié de leur matériel pour un même feu.
Le fourgon et l’échelle sont employés à la défense du périmètre de chaque centre de secours ; ces 2 voitures arrivent toujours les premières et sont renforcées, dès le début, par le fourgon auxiliaire et la pompe à vapeur du centre de secours prévenu.
Exceptionnellement, et tout en prévenant le centre voisin, les 4 voitures sortent immédiatement lorsque le centre de secours auquel elles appartiennent est appelé pour « grand feu » dans le périmètre.
Les autres renforts nécessaires proviennent des périmètres voisins et sont envoyés par le quartier central.
Ainsi les voitures, appelées dès le début du sinistre, vont à la rencontre les unes des autres.Postes de ville
Dans quelques quartiers où les postes avertisseurs ne sont pas encore installés, ou encore dans quelques monuments publics, les casernes détachent toutes les 24 heures une partie de leur personnel dans un certain nombre de postes.
Ceux-ci sont installés, soit dans des locaux loués à des particuliers, soit dans des établissements ou monuments publics ; ils doivent sortir, à toute réquisition de la police ou du public, pour le service d’incendie ou de sauvetage.
Leur personnel varie de1 à 8 hommes.
Leur matériel se compose d’un ou plusieurs dévidoirs à caisse contenant chacun 120 mètres de gros tuyaux et 40 mètres de petits, que les sapeurs branchent directement sur les bouches de la ville au moyen de raccords spéciaux.
Enfin il existe un dépôt de pompes à bras au sommet de la butte Montmartre.
On compte actuellement 24 postes de ville.
Dans les établissements et monuments publics, le matériel comporte généralement une canalisation spéciale d’eau en pression, installée sous la direction des officiers du régiment ; les moyens d’action consistent en robinets de secours placés aux points dangereux et armés à postes fixes de tuyaux et de lances.Service des officiers-ingénieurs
Le service des officiers-ingénieurs comporte :
La construction, la réparation, la conservation, la réception, le perfectionnement et l’entretien du matériel d’incendie, l’établissement des marchés pour l’achat du matériel, l’acquisition et la réception des matières premières, l’étude des projets de création et d’installation des casernes et postes centraux, les petites réparations au casernement ; l’établissement des statistiques ; l’étude des inventions soumises par le Préfet de Police à l’examen du service technique du corps ; la réception du matériel contre l’incendie employé par les administrations publiques ou privées qui en ont fait la demande à la Préfecture de Police ; l’étude des projets d’installation de secours contre l’incendie à établir sur la voie publique, dans les théâtres, monuments, établissements publics et privés, lorsque le Préfet de Police le prescrit.
Ils dirigent les ateliers et la presse régimentaire et font partie de nombreuses commissions.
Ils ont sous leurs ordres :
8sous-officiers, 5secrétaires, 48ouvriers. Organisation des secours en eau sur la voie publique Sur la voie publique, les sapeurs-pompiers trouvent immédiatement l’eau en ouvrant les prises d’eau spéciales qui portent le nom de bouches d’incendie.
Ces bouches, dont la création remonte à l’année 1872, sont actuellement au nombre de 6.887 ; le nombre prévu est de 7.900 ; lorsqu’elles seront toutes placées, elles seront distantes l’une de l’autre d’environ 100 mètres.
Elles sont branchées sur les colonnes de distribution des eaux (Avre, Vanne, Dhuys, Seine, Marne et Ourcq). Leur pression varie de un à cinq atmosphères, suivant l’altitude des réservoirs de distribution.
Dans le plus grand nombre de ces bouches la pression de l’eau est suffisante pour ne pas nécessiter l’emploi de pompes.
En outre, 355 bouches d’incendie appartenant à des propriétaires assurent la défense d’établissements publics et privés.Télégraphie et Téléphonie
Les lignes spéciales du service d’incendie comportent 55 kilomètres 458 mètres de fils pour les communications télégraphiques et 237 kilomètres 366 mètres pour les communications téléphoniques.
Les appareils télégraphiques et téléphoniques sont exclusivement desservis par les sapeurs-pompiers.
L’état-major du régiment, 9, boulevard du Palais, centre du réseau général, est relié téléphoniquement aux centres de secours ; chacun de ces derniers est, en outre, relié aux centres de secours adjacents.
Les postes de ville sont relis par le télégraphe ou par le téléphone aux casernes dont ils dépendent.
De nouveaux réseaux d’avertisseurs téléphoniques publics, dont l’installation est en voie d’exécution, rendront les appels du public très rapides.
Ces réseaux existent déjà dans 21 périmètres sur 24 ; ils desservent 466 avertisseurs téléphoniques au moyen de 473 kilomètres 288 mètres de fils.
343 avertisseurs particuliers, dont 224 téléphoniques, sont, en outre, desservis par 256 kilomètres 643 mètres de fils.
L’entretien des appareils télégraphiques, ainsi que des lignes, est confié à l’Administration des Postes et des télégraphes ; celui des appareils téléphoniques se fait sous la responsabilité du régiment.
L’état-major du Corps est relié au réseau téléphonique public.Tableau chronologique faisant ressortir la marche progressive du nombre des incendies
de l’extension du Corps et des charges du serviceIl résulte de l’examen comparatif des données du tableau ci-dessus que la surface de Paris a augmenté dans la proportion de 1 à 2,6, et que le nombre des incendies est plus de sept fois plus grand depuis 1841 ; dans le même intervalle, l’effectif du régiment a simplement doublé.
DatesEffectif du CorpsSuperficie de
ParisPopulation de
ParisUn sapeur pour combien
d’habitantsBudget
du Corps
(en fr.)Nombre des incendies Soit en moy’
1 incendie en
heuresGrands
feux 1841 8083.439 h. 68 a, 935.261 1.145 733.730 203 43 3 1857 889-. 1.278.705 1.438 846.904 298 29 81860 12387.802 hectares 1.537.486 1.537 1.042.499 445 19 31867 1498 - 1.848.075 1.233 1.477.623 690 12 71879 1690- 2.126.230 1.2581.823.159 878 10 141899 1701- 2.540.000 1.4931.628.045 1433 6 11Avertisseurs
Avertisseur public téléphonique. – L’avertisseur public est un appareil qui permet à une personne quelconque d’envoyer un signal d’appel et de transmettre téléphoniquement des renseignements aux sapeurs-pompiers.
Il comprend :
Une boîte d’alarme sur la voie publique, pour donner le signal et transmettre les renseignements.
Un récepteur au poste des sapeurs-pompiers.
Ils sont reliés entre eux par deux fils de ligne.
Un certain nombre d’avertisseurs sont branchés sur les mêmes fils de ligne et constituent un réseau.
L’appareil d’alarme est contenu dans une boîte en fonte de couleur rouge, supportée par une colonne métallique et portant extérieurement et intérieurement les indications nécessaires à son fonctionnement.
Sur la porte de face se trouvent : à l’extérieur, une glace maintenue dans un cadre dont un des côtés est mobile ; à l’intérieur, une sonnerie mécanique formée d’un gros timbre recouvrant un mouvement d’horlogerie
Le bris de la glace suffit pour faire ouvrir la porte de face, déclencher la sonnerie et actionner l’appareil avertisseur.
Ce dernier se compose en principe d’une roue à cames mise en mouvement par un poids suspendu à un fil enroulé sur l’axe de la roue.
Lorsque l’appareil est actionné, ce poids est rendu libre et fait tourner la roue dont chaque came produit dans les deux fils une émission de courant ; la dernière came introduit dans le circuit le téléphone dont l’embouchure a été mise à découvert par l’ouverture de la porte.
Sur le côté droit de la boîte est une deuxième porte, dite de service, qui s’ouvre au moyen d’une clé à tenons ; à l’intérieur, on aperçoit une tige carrée servant à remonter l’appareil ; à droite se trouvent : en haut un petit manipulateur à l’aide duquel on peut produire des émissions de courant, en bas une mâchoire dans laquelle on branche la fiche d’un téléphone portatif pour communiquer avec la caserne.
Le récepteur se compose : d’un appareil Morse à déclenchement automatique, d’une sonnerie d’un poste téléphonique et d’un levier de réponse.
À la moindre émission de courant dans le circuit, le Morse déclenche et imprime sur la bande des signes correspondant aux émissions.
Ces signes, lorsqu’ils proviennent du fonctionnement d’un avertisseur, représentent une lettre de l’alphabet Morse répétée trois fois.
Les émissions étant enregistrées, le Morse s’arrête automatiquement ; la communication téléphonique est alors établie entre le téléphone de l’appareil récepteur et celui de l’avertisseur.
Le levier de réponse manœuvre une clé à trois contacts qui, lorsque le levier est rabattu, ferme le circuit d’une sonnerie qui envoie des émissions de courant dans le téléphone de l’avertisseur et, par ce fait, y produit un ronflement.
Pour actionner un avertisseur, il faut :
I° Briser la glace : la porte de face s’ouvre et met à découvert l’embouchure du téléphone, en même temps qu’une forte sonnerie se fait entendre ; cette dernière a pour but d’attirer l’attention des passants, de manière à éviter les fausses alertes.
La pression exercée sur la glace a pour effet de déplacer le pène qui maintient la porte fermée, de déclencher le mouvement d’horlogerie de la sonnerie et d’actionner l’appareil avertisseur qui transmet télégraphiquement son signal à la caserne, avec laquelle il établit en outre la communication téléphonique .
2° Lorsque la sonnerie a cessé, crier distinctement dans l’embouchure du téléphone la nature du sinistre, la rue et le numéro.
On doit répéter ces indications jusqu’à ce qu’un ronflement se fasse entendre dans le téléphone, ce qui indique que le stationnaire du poste récepteur a compris.
Au poste de caserne, pour recevoir un appel, le stationnaire, dès que la sonnerie se fait entendre, décroche son téléphone dont il applique les récepteurs aux oreilles et lit sur la bande du Morse le signe inscrit.
Lorsqu’il a compris, il abaisse le levier de réponse pendant 3 ou 4 secondes, pour envoyer le ronflement, raccroche son téléphone et appuie sur le bouton d’interruption de la sonnerie.
Les avertisseurs sont placés, tous les 400 mètres environ, sur la voie publique ; il y en a actuellement 466 en service.Avertisseur privé téléphonique
L’avertisseur privé téléphonique est un appareil qui permet de relier directement des établissements publics ou privés avec les centres de secours voisins.
Ces avertisseurs sont du même type que les avertisseurs publics, et branchés sur les mêmes réseaux.
L’appareil est généralement contenu dans une boîte en bois ou en fonte, scellée au mur ; sur la porte se trouve une glace couvrant une plaque mobile, sur laquelle sont portées les indications nécessaires au fonctionnement de l’appareil.
Le bris de la glace suffit pour faire ouvrir la porte et actionner l’avertisseur. Le mouvement de ce dernier est le même que celui des avertisseurs publics.
Le téléphone est muni de deux pavillons permettant de parler avec la caserne.
Ces appareils communiquent avec le même récepteur que les avertisseurs publics.
La manœuvre se fait comme celle des avertisseurs publics, avec cette seule différence qu’aucune sonnerie ne se fait entendre à l’ouverture de la porte et que la personne ne doit crier dans le téléphone que quelques secondes après l’émission du signal d’alarme. Le stationnaire reçoit les appels des avertisseurs privés de la même manière que ceux des avertisseurs publics.
Il existe actuellement 224 avertisseurs téléphoniques privés.
CASERNES ET POSTES DE SAPEURS-POMPIERS
Nous donnons ici le tableau des Casernes et Postes des sapeurs-pompiers, et leur adresse.
Comme on le verra, deux postes, celui de l’Élysée et celui du Luxembourg, ne sortent jamais, ne devant pas quitter les palais qu’ils ont à surveiller.
Quartier central d’incendie : 9, boulevard du Palais
1ER BATAILLON
1ère compagnie. – Caserne de Blanche, rue Blanche, n°24. Poste central de Rome, rue de Rome, n°90.
2ème compagnie. – Caserne du Trocadéro, rue des Réservoirs, n°9. Poste central des Ternes, avenue Niel, n°24.
3ème compagnie. – Caserne de Port-Royal, boulevard de Port-Royal, n°53. Postecentral de Plaisance, avenue Villemain, n°43.
4ème compagnie. – Caserne du Vieux-Colombier, rue du Vieux-Colombier, n°11. Poste central de Malar, rue Malar, n°7.
5ème compagnie. – Caserne de Poissy, rue de Poissy, n°24. Poste central de Jeanne-d’Arc, rue Jeanne-d’Arc, n°68.
6ème compagnie. – Caserne de Grenelle, rue des Entrepreneurs, n°78.2ÈME BATAILLON
7ème compagnie. – Caserne de Ménilmontant, rue de la Mare, n°42. Poste central de Parmentier, avenue Parmentier, n°87.
8ème compagnie. – Poste central du Château d’Eau, rue du Châtau d’Eau, n°50.
9ème compagnie. – Caserne de Jean-Jacques Rousseau, rue Jean-Jacques Rousseau, n°70. Poste central de Saint-Honoré, place du Marché Saint-Honoré.
10ème compagnie. – Caserne de Château-Landon, rue Philippe-de-Girard, n°12.
11ème compagnie. – Caserne de Sévigné, rue de Sévigné, n°7. Poste de pompe à vapeur détaché de Sainte-Chapelle, quai des Orfèvres, n°14.
12ème compagnie. – Caserne de Chaligny, rue de Chaligny, n°26. Poste de pompe à vapeur détaché de Pomard, rue de Pomard, n°11.
Postes de ville
4ème arrondissement. – Hôtel de Ville. Boulevard du Palais, n°9.
6ème arrondissement. – Luxembourg (ne sort pas).
7ème arrondissement. – Palais-Bourbon. Invalides. Dépôts et Consignations. Ministère de la Guerre. Quai d’Orsay, n°103.
8ème arrondissement. – Palais de l’Industrie. Palais de l ‘Élysée (ne sort pas).
12ème arrondissement. – Rue de Bercy, n°139.
15ème arrondissement. – Boulevard Lefebvre, n°11.
16ème arrondissement. – Rue Callot, n°3. Rue Lafontaine, n°9. Rue de l’Assomption, n°43.
18ème arrondissement. – Rue Marcadet, n°170. Mairie du XVIII°.
19ème arrondissement. – Abattoirs de la Villette. Marché aux bestiaux.
20ème arrondissement. – Boulevard de Charonne, n°140. Rue de Bagnolet, n°121. Rue de la Réunion, n°12 bis.
AVERTISSEURS PUBLICS
Nous joignons à ce tableau la liste des emplacements occupés par les avertisseurs téléphoniques, et des casernes auxquelles ils correspondent.
Périmètre de Blanche
Périmètre du Trocadéro
Périmètre du Port-Royal
Périmètre du Vieux-Colombier
Périmètre de Jean-Jacques-Rousseau
Périmètre de Grenelle
Périmètre de Ménilmontant
Périmètre du Château-d’Eau
Périmètre de Poissy
Périmètre Château-Landon
Périmètre Sévigné
Périmètre de Chaligny
Périmètre de Rome
Périmètre des Ternes
Périmètre de Plaisance
Périmètre de St-Honoré
Périmètre de Parmentier
Périmètre de Jeanne-d’Arc
Périmètre de Pomard
Périmètre de Malar… SERVICE DANS LES THÉATRES
Pour les représentations, les casernes fournissent un personnel en rapport avec l’importance de l’établissement (de 2 à 20 hommes) : ils surveillent plus spécialement la cage de scène. Ce personnel a à sa disposition, pour combattre tout commencement d’incendie, des moyens de secours permanents d’eau en pression installés sous la direction des officiers du régiment.
Personnel de service chaque jour.
(Service d’incendie. Officiers)En outre, tous les officiers ont un service, chaque jour, soit pour l’instruction, soit pour le service intérieur.
Colonel1 Lieutenant-colonel1 Capitaine-Ingénieur1. Capitaine-adjudant-major1 Médecin de semaine1 Officiers de piquet1 Officiers de rondes, visites, etc.11 Total28 (Service d’incendie. Troupe)
Tous les hommes de troupe, non de service d’incendie, assistent à des exercices journaliers, matin et soir.
Piquet dans les casernes et postes centraux544 Postes de ville65 Théâtres (service de représentations)281. Service intérieur dans les casernes et postes centraux124 Secrétaires et ouvriers employés à l’état-major73 Total1089
Consigne générale relative au Service des Sapeurs-Pompiers dans les Théâtres de Paris
…
Concours des Machinistes
…
Arrêté concernant le concours que les machinistes doivent
apporter aux Sapeurs-Pompiers de service dans les théâtres…
Consigne spéciale pour le service des machinistes dans les
théâtres au point de vue du concours qu’ils peuvent être appelés
À prêter aux Sapeurs-Pompiers en cas d’incendie
…
MATÉRIEL DE SECOURS
Le matériel roulant des sapeurs-pompiers va être, sous peu, entièrement renouvelé. Toutes les voitures seront dotées d’un moteur électrique. Cette réforme permettra de hâter l’attaque du feu.
OFFICIERS DES SAPEURS-POMPIERS
Nous donnons ici le nom de tous les officiers qui appartiennent au Corps des Sapeurs-Pompiers, le bataillon et la compagnie auxquels ils sont rattachés.
ÉTAT-MAJOR
…
BUDGET DE LA DÉFENSE CONTRE L’INCENDIE
Soldes des officiers du régiment des sapeurs-pompiers 300.000 fr. Solde des sous-officiers, caporaux, sapeurs et enfants de troupe 1.690.000 fr. Indemnités allouées en faveur d’enfants de sous-officiers, caporaux, sapeurs rengagés 16.000 fr. Service de santé 50.000 fr. Location et entretien de literie 44.025 fr. Indemnités de route, etc 9.500 fr. Dépenses des écoles régimentaires 4.000 fr. Dépenses des corps de garde 14.402 fr. Chauffage des chambrées 26.000 fr. Entretien des armes 2.200 fr. Gratifications, récompenses, primes pour les militaires du régiment 33.031 fr. Dépenses diverses 5.000 fr. Dépenses imprévues 1.000 fr. Traction des pompes et voitures spéciales 230.000 fr. Dépenses du service de la télégraphie 73.332 fr. Pensions et secours 67.000 fr. Dommages-intérêts pour accidents causés par le matériel roulant 1.000 fr. Total 2.729.092 fr.Recettes Rétributions versées par les entrepreneurs de spectacles 200.000 fr. Subvention de l’État pour l’achat et l’entretien du matériel d’incendie 47.000 fr. Total 247.000 fr.
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- Version au format Word
- 1901 - Plans des vingt arrondissements de Paris par D. AÏTOFF, accompagnés d'une nomenclature des voies publiques et privées de la Ville de Paris.