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Arthur Krebs pionnier de la navigation sous-marine
Le sous-marin GYMNOTE
Krebs invente le 1er périscope pour sous-marin

1888-1889
Le périscope de Krebs pour le Gymnote - modèle 1889 (zoom)
Le périscope de Krebs pour le Gymnote - modèle 1889
 
  • Avant le périscope de Krebs :
    • 1834 - Les tourelles télescopiques de Schilder : plan  - gravure
    • 1881 - La tourelle périscopique de Drzewiecki au musée naval de St Pétersbourg

    • Info Peut-être une tourelle à verres périscopiques : 
      Littré (1860-1876) : VERRE
      « Verres périscopiques, verres en forme de ménisques, convexes-concaves pour les presbytes avec prédominance de la convexité, et concaves-convexes pour les myopes avec prédominance de la concavité. Les verres périscopiques ont l'avantage de présenter une aberration de sphéricité moins grande que les verres isoscèles. »
    • 1885 - Le capot-dôme du Holland IV de Zalinski.
    • 1886 - Le dôme du Goubet : (1/3) (2/3) (3/3
    • 1886 - La coupole du Nordenfelt (1/3) (2/3) (3/3
    • 1888 - Le kiosque à hublots du Waddington :  (1/2) (2/2
    • Voir aussi 1889 - "Le casque de vision" télescopique du Gymnote.



  • 1888Info Krebs invente le 1er périscope pour sous-marin.

  • - Le 1er périscope du Gymnote : modèle 1888
     
    Périscope modèle 1888 (zoom)
     
    Périscope modèle 1888 (zoom)
     
    Périscope modèle 1889 (zoom)
  • 1889 

  • - Le 2nd périscope du Gymnote : modèle 1889 (avec Jean Rey)
    - La correspondance de Krebs :
    • 23-01-1889 à M. Bardoux, instruments d'optique : (1/1

    • «
      Paris 23 janvier 1889
      M. Bardoux, instruments d'optique
      55 rue de Chabrol Paris
      Monsieur,
      La distance qui sépare le point A, déterminé comme il est indiqué ci-contre, du point B' est de 1m,145. Le point B, renvoyé en B' par le miroir à 45° CD, est la position de l'oeil de l'observateur. Le tube qui porte le prisme a un diamètre intérieur disponible de 90m/m.
      Veuillez agréer, monsieur, l'assurance de ma considération.
      Krebs
      9 Bd du Palais
       »
Le périscope du Gymnote : modèle 1889 (zoom)
Le périscope de Krebs pour le Gymnote - modèle 1889 (zoom)
    - Les plans de Krebs : Le Bateau sous-marin "Gymnote"
    • L'appareil de vision (installation du périscope) [modèle 1888]
    • L'appareil de vision (coupe longitudinale, coupe et vue horizontales suivant GH) [modèle 1889] 


     
  • 1901 - La Grande Encyclopédie : TORPILLE-TORPILLEUR -:Torpilleurs sous-marins

  • "... Un tube télescopique émergeant de l'eau permet d'ailleurs, par un système de miroirs et de chambre noire, d'explorer les alentours sans remonter."



     
  • 1915 - Les cahiers de la Guerre : Les mystérieux sous-marins.

  •  

     
     

    Cahiers de la Guerre : Comment on fait tourner un périscope - 1915

    « ...
    b) Pouvoir se diriger étant sous l'eau.
    On y parvient au moyen du périscope ou de l'omniscope, qui permet d'y voir ; du gyroscope qui garde la direction du départ et contrôle ou même remplace les indications de la boussole, trop souvent faussées par les appareils métalliques et surtout électriques auprès desquels elle est obligatoirement placée.
    Omniscopes et périscopes consistent en un ou plusieurs prismes, placés à l'extrémité d'un tube. Ce ou ces prismes renvoient l'image extérieure dans le tube, où elle est recueillie soit directement par l'oeil de l'observateur, soit par l'intermédiaire d'une lentille. Le premier périscope ou tube optique semble avoir été proposé par Marié Davey en 1854. Un instrument assez perfectionné fut inventé par le major belge Dandenant en 1872.
    Citons les modèles de M. le colonel Mangin, de MM Grenier et Romazzotti ; enfin de MM. Daveluy et Violette et de l'amiral Darrieus. Ces trois derniers furent les commandants des premiers sous-marins français.
    Les meilleurs périscopes sont, certainement l'omniscope de Lake (modèle 1904 et modèles postérieurs) à cinq prismes qui permet, dit l'inventeur, des champs de vision oculaire de 30 degrés (mais le diamètre du modèle primitif (1904) - encore accru depuis - était déjà de 18 c/m ; et surtout les périscopes français Carpentier, très longs (6 m. 50 et plus) et très minces (90 m/m de diamètre et moins), tout en demeurant très lumineux. Ils réalisent la perfection de ce genre d'appareils optiques.
    ... »

  • 1931 - Communication à l'académie des sciences : OPTIQUE - De l'invention du périscope. Note de M. Jean Rey.

  • « ...
    Or cette invention est entièrement française : il m'a paru utile de le rappeler.
    Je crois être le premier qui ait combiné un appareil optique pour la vision des sous-marins. En 1890 le problème me fut posé et, en juillet 1891, la Marine française installait, sur le Gymnote, notre premier sous-marin, mon dispositif constitué par un tore en verre, à trois surfaces courbes, taillées et polies, permettant d'embrasser un champ de 360° et, par réflexion totale de produire, avec un système de lentilles placé sur le trajet du faisceau, une image redressée à la partie inférieure par un miroir à 45°, à la distance de 1050mm du plan focal supérieur. L'ensemble étant contenu dans un tube vertical que l'on pouvait déplacer dans son presse-étoupe, à l'aide d'un moteur électrique, de manière à le faire émerger hors du sous-marin.
    À cette époque, aucune marine ne se préoccupait encore de construire des sous-marins et l'Angleterre moins que toute autre.
    Mon appareil présentait plusieurs défauts que la pratique révéla bientôt : néanmoins, il était suffisant pour étudier le problème.
    .. »

    InfoJean REY (1861-1935) : ingénieur, membre de l'Institut ; Directeur des Établissements Sautter-Harlé. Prix Henri de Parville de l'Académie des Sciences 1914.
    À partir de 1898, avec André Blondel (1863-1938), il établit la loi Blondel-Rey (unité : le Blondel) toujours utilisée pour l'étude des feux de signalisation à lumière pulsée.
    Communications à l'académie des sciences : 1898 - 1911

    Voir aussi 1931 - Le discours de Jean REY à la Société des ingénieurs civils pour la réception de Charles de Fréminville.

     
    1979 - GYMNOTE - EX Q.1 - Premier sous-marin moderne du monde - 1886/1911
    par le Maître Principal Dominique LEMAIRE.
    « Appareil de vision : D'abord un appareil à 2 miroirs lunette de vision coudée, puis en décembre 1889 un périscope, ensuite un appareil système Mangin. En 1898 un appareil Daveluy et Violette avec tube coulissant de 3m50.  »


    1999 - Encyclopédie ATLAS - Submersibles et sous-marins
     « Les instruments de navigation d'un submersible moderne sont soit optiques (les périscopes), soit électromagnétiques et électroniques le sonar, le (radar et le sondeur). Le périscope est un tube étanche, en acier, d'environ 25 cm de diamètre, long d'environ 9 à 15 m ; il est doté d'un système optique approprié ; l'oculaire peut recevoir une caméra. L'orientabilité du prisme permet l'observation zénithale des avions ou des astres (pour faire le point). Enfin, un télémètre optique complète le périscope.  »